L’auto-entrepreneuriat est très plébiscité de nos jours pour contribuer à la réduction du taux de chômage. En se lançant dans le projet de création d’entreprise, les jeunes entrepreneurs sont appelés à suivre plusieurs étapes et à relever plusieurs défis une fois l’entreprise créé. Comme défi ou formalité administrative, une micro-entreprise est appelée à payer des impôts. Quel impôt payer en tant qu’entrepreneur ? Découvrez ici l’imposition d’une micro-entreprise.
L’imposition classique de la micro-entreprise
En tant que micro-entrepreneur, vous serez soumis au régime d’impôt sur le revenu en vigueur dans votre pays. Ce taux dépend en général du type d’entreprise que vous avez créée. Vous pouvez vous renseigner sur le https://www.latribudesexperts.fr afin de connaître la typologie des entreprises. Selon le système classique en France, l’imposition est en deux étapes : l’abattement forfaitaire et le barème progressif. L’abattement forfaitaire se fait selon le type d’activité exercé, soit :
34 % pour les activité de service ;
50 % pour les activités libérales ;
71 % pour les activités de vente de marchandises…
L’abattement forfaitaire comprend toutes les charges supportées par l’entreprise dans l’exercice de ses activités. À l’issue de calculs de l’abattement, le bénéfice imposable est déduit. Quel que soit votre chiffre d’affaires, vous aurez forcément des impôts à payer. Ensuite, le barème progressif est appliqué au bénéfice imposable. Pour vous aider dans la détermination de l’impôt à payer sur le revenu des activités de votre micro-entreprise, l’administration fiscale est à votre disposition.
L’option de versement libératoire
Pour s’acquiter de ses impôts, le micro-entrepreneur peut aussi procéder au versement libératoire. Cette option consiste à payer en une seule tranche, les charges sociales de l’entreprise, ainsi que l’impôt sur le revenu. Contrairement à la méthode classique, le montant de l’impôt est plutôt prélevé sur le chiffre d’affaires de l’entreprise.
Pour les activités de prestations de services artisanales ou commerciales, il sera prélevé 1,7 % pour l’impôt sur le revenu et 22 % pour les cotisations sociales. Pour la vente de marchandises, il sera prélevé 1 % pour l’impôt sur le revenu et 12,8 % pour les cotisations sociales. Les micro-entreprise de professions libérales auront à verser 2,2 % pour l’imposition sur le revenu et 22 % pour les cotisations sociales. Le choix du type d’imposition revient donc à l’entreprise selon ses dispositions et son domaine d’activité.